Collégiale Notre-Dame

La première pierre de la cinquième église, la collégiale actuelle, fut posée le 15 mars 1311 par le prince-évêque Thibaut de Bar. Le chœur fut consacré à Notre-Dame en 1377 et l'ensemble des travaux terminés en 1536. Incendiée en 1803, la collégiale a fait l'objet d'importantes restaurations au milieu du XIXe siècle ainsi que de 1889 à 2010.

La châsse de saint Mengold est l’un des témoins authentiques du célébre orfèvre Godefroi de Huy dont l’activité entre 1150 et 117, dépassa largement le cadre de l’ancien Diocèse de Liège et contribua à la réputation de l’Art mosan.

Li Rondia est le nom wallon donné par les Hutois à la plus grande rosace de style gothique rayonnant de Belgique. Elle est une des quatre merveilles de Huy. Son diamètre de 6 mètres est porté à 9 mètres si l’on tient compte des pierres qui forment son encadrement.

Pour remplacer les vitraux détruits durant la Seconde Guerre mondiale, de nouvelles oeuvres d'art sont réalisés en 1973-1974 par le maître verrier liégeois Raymond Julin. Le bleu et le rouge sont les couleurs principales de ces vitraux: le bleu symbolise la Vierge Marie dans la religion catholique et le rouge dans la religion orthodoxe. Cette rosace a été conçue pour évoquer « la joie, la puissance de la vie et le bonheur de l'esprit ».

Le Bethléem

Passant sous l'"arvô" de la maison du doyen puis sous un second "arvô", la rue des Cloîtres nous mène sous le célèbre portail du Bethléem. Une grande ogive centrale (milieu du 14e siècle) est consolidée par deux ogives latérales récentes (1890). Deux arcs séparent un ensemble de scènes, images des premiers jours de la vie de Jésus : une Nativité avec, fait rare dans nos régions, une Vierge couchée ; un Enfant dans la crèche, réchauffé par l'âne et le bœuf ; une adoration des Rois Mages, et, dans la partie du haut, le massacre des innocents.

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Bassinia

Li Bassinia (en français : la bassine) est une fontaine monumentale située au centre de la Grand-Place.

Cette fontaine est constituée d'un bassin en bronze reposant sur trois assises de blocs de calcaire de Meuse taillés et solidarisés par des agrafes de fer. Cette cuve est ornée de quatre tours à créneaux complétées à leur base d'autant de gueules de poissons laissant couler un filet d'eau. Ces tours alternent avec quatre statuettes représentant Sainte-Catherine (patronne du quartier industriel), Saint-Domitien et Saint-Mengold (saints-patrons de la ville) ainsi qu'Ansfrid, dernier comte de Huy (au Xe siècle). Une cinquième statuette a été ajoutée plus haut et au centre en 1596. Il s'agit du Cwèrneû (en français : le sonneur de cor), personnage emblématique de la ville. Au sommet du monument, trône l'aigle bicéphale rappelant l'appartenance de Huy à la Principauté de Liège et au Saint-Empire germanique.

Quatre hauts bacs périphériques en pierre bleue alternent avec les supports du dais de ferronnerie et entourent la fontaine primitive. Ils datent de 1881 et remplacent la structure précédente qui avait été construite au XVIIe siècle.

Depuis sa création en 1406, la fontaine est alimentée par une pompe amenant l’eau d’une source située dans le quartier Sainte-Catherine.

Tchestia

Le Fort a été construit entre 1818 et 1823 sur le site de l’ancien château, le «Tchestia », démoli en 1717. Seul vestige du « Tchestia », le puits de 90 m de profondeur, creusé au XVIe siècle.

 

Pontia

La première pierre du Pontia fut posée le 30 juin 1294. Les travaux ne furent achevés que neuf ans plus tard. On y édifia des habitations et, dès 1343, on y trouva la prison de la ville. Il présentait donc un aspect d'une rue.

 

Les 4 merveilles de Huy

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